Féliciter les mécréants pour leurs fêtes
Shaykh Muhammad ibn Salih Al-Uthaymin (RahimAllah)
Féliciter les mécréants pour Noël et pour d’autres de leurs fêtes religieuses est haram, selon le consensus (des savants), comme Ibn Al-Qayim (rahimahullah) a dit :
” Féliciter les mécréants pour les rites qui appartiennent seulement à eux est haram selon le consensus, comme les féliciter pour leurs fêtes et jeûnes en leur disant : ” Bonne fête ” ou ” Appréciez votre fête ” et cetera. Si celui qui dit cela a été sauvé du kufr, cela reste toujours interdit. C’est comme féliciter quelqu’un pour s’être prosterné devant la croix, ou même plus mauvais que cela. C’est aussi un grand péché que de féliciter quelqu’un de boire du vin, d’assassiner quelqu’un, ou d’avoir des rapports sexuels illicites, et cetera. Beaucoup de ceux qui n’ont aucun respect pour leur religion tombent dans cette erreur; ils ne comprennent pas l’offense de leurs actions. Quiconque félicite une personne pour sa désobéissance, bid’a ou kufr s’expose au courroux et à la colère d’Allah ” [Ahkam Ahl Al-Dhimma]
Féliciter les mécréants pour leurs fêtes religieuses est haram comme l’a énoncé Ibn Al-Qayim parce que cela implique que l’on accepte ou approuve leurs rites de mécréance, même si la personne ne les accepterait pas pour elle-même. Mais le musulman ne doit pas accepter les rites de kufr ou féliciter un autre pour cela, parce qu’Allah n’en accepte rien, comme Il dit,
” Si vous ne croyez pas, Allah se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il n’agrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il l’agrée pour vous “ [sourate Az-Zumar :7]
” Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous “ [sourate Al-Ma’ida :3]
Vivre avec des gens qui ne prient pas
Shaikh Muhammad ibn Salih Al-‘Uthaymin (RahimAllah)
On a interrogé shaikh Muhammad ibn Salih Al-‘Uthaymin au sujet de la personne qui vit avec des parents qui ne prient pas
Question : Que doit faire un homme qui commande à sa famille d’accomplir la prière, mais ils refusent de l’écouter ? Doit-il continuer à vivre avec eux et se mélanger avec eux ou doit-il quitter cette maison (c’est-à-dire cesser de vivre avec eux) ?
Réponse : Si ces gens ne font jamais la prière, ils sont sans aucun doute kuffar (mécréants) et/ou des apostats (de la religion de l’islam) et ils sont en dehors de la protection de l’islam. Il ne lui est pas permis de vivre avec eux, plutôt il lui est obligatoire de leur faire da’wa (c’est-à-dire de les appeler à l’islam) et qu’il soit persistant et continu dans l’appel à accomplir la prière, pour que peut-être Allah les guide. Parce que celui qui délaisse la prière (les cinq prières quotidiennes) est un kafir (mécréant) – et nous cherchons refuge auprès d’Allah contre cela – et ce d’après les preuves du Qur’an et de la Sunna et les paroles des compagnons et ceci est l’avis correct.
Le danger de la mixité entre hommes et femmes
Shaykh Abdul-Aziz Ibn Baz (RahimAllah)
La louange est à Allah, le Seigneur des mondes et que la prière et la paix soient sur son messager digne de confiance, sur toute sa famille et ses compagnons.
L’appel ouvert, ou du moins sa suggestion, aux femmes d’aller travailler dans les même lieux que les hommes, aboutissant au mélange des deux sexes, en prétextant la nécessité de cette époque et de la civilisation, sont certes une question très dangereuse. Il possède des branches dangereuses, des fruits amers et des conséquences désastreuses. Et cet appel est fait malgré son opposition aux conditions de Shari’a, qui exige que la femme reste à la maison afin d’accomplir les devoirs qui lui sont particuliers.
Quiconque veut voir les dégâts causés par le mélange des sexes, qu’il considère avec justice et impartialité, recherchant uniquement la vérité, ces sociétés qui ont succombé, par choix ou par force, à ce malheur et il trouvera griefs et regrets tant des gens que de la société, à cause du sentiment de la femme d’être loin de sa maison et comme conséquence l’éclatement de la famille.
Ceci est mentionné, non seulement par beaucoup d’auteurs, mais partout dans les médias, seulement parce que c’est la destruction de la société et de ses fondations.
Il y a beaucoup de preuves authentiques qui interdisent l’isolement d’un homme et d’une Ajnabiya (littéralement une femme étrangère, cela inclue toutes les femmes que l’homme peut épouser), son regard sur elle et tout ce qui met sur la voie de ce qu’Allah le Très-Haut a interdit. Ils sont sans équivoque sur l’interdiction de la mixité des hommes et des femmes, parce que cela mène à ce qui n’est pas recommandable.
Les effets des péchés
Al-imam Ibn Qayyim Al-Jawziyyah (RahimAllah)
UN: Un obstacle à la connaissance: La connaissance est une lumière qu’Allah jette dans le cœur et la désobéissance éteint cette lumière.
L’imam Shafi’i a dit: ” je me suis plaint à Waki’ de la faiblesse de ma mémoire, aussi il m’a commandé d’abandonner la désobéissance. Et m’a informé que la connaissance est une lumière. Et que la lumière d’Allah n’est pas donnée au désobéissant “…
DEUX: Un obstacle à la suffisance: Seule laTaqwa (crainte pieuse) conduit à la suffisance, l’abandon de Taqwa cause la pauvreté. Il n’y a rien qui puisse apporter la suffisance comme l’abandon de la désobéissance.
TROIS: Un obstacle à l’obéissance (à Allah). S’il n’y avait aucune autre punition pour le péché que le fait qu’il empêche l’obéissance à Allah, alors ce serait suffisant.
QUATRE: La désobéissance affaiblit le cœur et le corps. L’affaiblissement du cœur est quelque chose de clair. La désobéissance ne cesse de l’affaiblir, jusqu’à ce que la vie du cœur cesse complètement.
CINQ: La désobéissance réduit la durée de vie et détruit toutes les bénédictions. Tout comme la droiture augmente la durée de vie, les péchés la réduisent.
SIX: La désobéissance sème ses propres graines et donne naissance à elle-même jusqu’à ce qu’il soit difficile au serviteur de se séparer d’elle et d’en sortir.
Se soigner chez les Devins
Shaikh ‘Abdul-‘Aziz ibn ‘Abdullah ibn Baz (rahimAllah)
Question : Il y a un groupe des gens qui traitent les maladies par la médecine traditionnelle selon ce qu’ils disent. Ainsi quand je suis allé chez l’un d’entre eux il m’a dit : « Écris ton nom et le nom de ta mère, et reviens demain. ». Puis, lorsque la personne revient, ils lui disent : « En vérité vous avez tel et tel mal et votre remède est tel et tel. » Un d’entre eux dit qu’il emploie la Parole d’Allah dans le traitement. Ainsi quel est votre avis concernant ces gens et quel est le jugement sur le fait d’aller chez eux ?
Réponse : Quiconque fait cela dans son traitement des maladies, alors c’est une preuve qu’il emploie les djinns et il revendique la connaissance des choses invisibles. Ainsi, il n’est pas permis de chercher le traitement des maux avec lui. De même, il n’est pas permis d’aller chez lui ou de lui demander quoi que ce soit. Ceci en raison de la parole du prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) sur cette catégorie de gens : « Quiconque va chez un devin et lui demande quelque chose, aucune prière ne sera acceptée de lui pendant quarante nuits. » Rapporté par Muslim dans son Sahih.
Paroles des imams sur l’interdiction de raser la barbe
Shaikh ‘Ali Hassan Al-Halabi
La majorité des savants de Fiqh a affirmé l’interdiction de raser la barbe. Certains d’entre eux ont déclaré que c’était makruh (détesté), cependant ils appliquaient de nombreuses fois ce jugement aux choses interdites. Ceci parce que les gens (les savants) du passé donnaient le terme makruh (détesté) pour Haram (illicite), comme cela a été transmis d’eux dans les livres d’Ussul-ul-Fiqh (les Principes de Jurisprudence). [1]
1. Le grand savant, Ibn Hazm Al-Andalussi a dit : « Ils – c’est-à-dire les imams – ont unanimement reconnu que le rasage de la barbe défigure (la création d’Allah) et ce n’est pas permis. » [2]
2. Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya a dit : « Le rasage de la barbe est illicite (Haram). » [3]
3. Ibn ‘Abidin, parmi les notables des savants Hanafi – a dit : « Il est interdit à l’homme de couper sa barbe – c’est-à-dire la raser. » [4]