Histoire des sectes De L’Islam
Tiré du livre « la réalité de la bid’a » de Al-Ghâmidi
Première période : (du début de l’islam jusqu’à l’année 35H)
C’est la période exempte d’innovations.
Deuxième période : de l’année 36H à l’année 100H
C’est l’année ou ‘Ali ibn Abî Tâleb – qu’Allah l’agrée – devint commandeur des croyants.
Il y eut beaucoup de troubles pendant cette période à cause de certains hypocrites qui on fait en sorte de monter les musulmans les uns contre les autres. Dans cette période sont apparu les Khawârij (جراىخىا), première secte de l’Islam.
Al-Khawârij (جراىخلا) :
Leurs innovations :
- Ils rendent mécréants toute personne ayant commis un grand péché, et déclarent ses biens et son sang licite.
- Ils rendent mécréant toute personne ayant contredit le Coran par les actes ou par la croyance, même si la personne la fait par erreur involontaire.
- Ils appellent à la rébellion contre le chef d’état injuste et pervers (qui commet des péchés).
- Ils rejettent les hadiths rapporté par ‘Outhmân, ‘Alî et Mou’âwiya qu’Allah les agrées, et les hadiths rapportés par tous ceux qui étaient sous leur tutelle.
- Ils rejettent les hadiths Ahaad (دبحآ) qui apportent des choses supplémentaires qui ne se trouvent pas dans le Coran, comme par exemple les hadiths de la lapidation.
‘Ali qu’Allah l’agrée les a combattu dans l’année 38H. Les Khawârijs ont quasiment tous était tué sauf une poigné (moins d’une dizaine). Cette poigné s’est disloqué, ils se sont éparpillé puis chacun a monté sont groupe. Les idées citées ci-dessus sont les principaux fondements sur lesquels la majorité d’entre eux sont d’accord.
Les chiites (ةعٍشلا)
Après de nombreux troubles provoqués par les Khawârijs et les hypocrites, un groupe de gens parmi lesquels des gens faibles d’esprit se sont mis à exagérer dans leur amour pour ‘Ali qu’Allah l’agrée. Ils se sont divisés en plusieurs catégories :
1.les Moufadhilat (تيضفمىا)
2.les Sâbba (تببسىا)
3.les saba-iyya (تٍئبسىا)
Les moufadhilat : il y a deux catégories
1.ceux qui disaient que Ali est meilleur que outhmân mais pas meilleur que abi bakr et omar.
2.ceux qui disaient qu’il était mieux que tous les compagnons sans pour autant insulté les compagnons ou les faire sortir de l’Islam.
Les Sâbba :
Ce sont |
ceux qui insultaient abi bakr et ‘omar. De cette catégorie |
sortiront |
plus tard (après 121H) les Râfidha (ةضفازلا) et les |
Zaydiyya (ةٌذٌشلا).
Les saba-iyya :
Ce sont ceux qui disaient que Ali était une divinité. ‘Ali qu’Allah l’agrée les a brûlé. Ce sont les ancêtres des sectes actuelles qu’on regroupe sous le nom de Bâtiniyya (تٍىطببىا) : se sont en autre, les Ismâ’ilites (تٍيٍعبمسلإ), les Dourouzes (سورذىا), et les Naciriens (تٌزٍصىىا).
Les plus importantes innovations des chiites :
- ils disent que Ali est meilleur que le reste des compagnons du prophète.
- Ils lui donnent le titre d’Imâm
- Ils prétendent qu’il est infaillible.
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- Ils disent que tous ses descendants sont aussi des imâms et qu’ils sont infaillibles.
Certaines branches chiites ont des innovations en plus ou en moins. La liste n’est pas exhaustive.
Les Qadariyya (ةٌرذقلا)
Ce sont ceux qui ont philosophé au sujet du destin.
Cette philosophie n’est apparue qu’à la fin de l’époque des compagnons, au Khalifa de Abdel malik bni marwân
(ناوزم هب ليمىا ذبع) mort en 86H.
Le premier à avoir philosophé sur le destin est Sawsan (هسىس), un chrétien convertie qui est ensuite revenu au christianisme. Il a enseigné ses idées à ma’bad al-Jouhanî 1 (ًىهجىا ذبعم).
Ma’bad al-Jouhanî est le premier a propagé les idées de Sawsan. Ma’bad a ensuite enseigné ses idées à Ghîlân (نلاٍغ mort en 105H) qui a construit sont groupe.
Ils se sont divisés en deux catégories :
1.les noufâts (ةبفىىا)
2.les moujbira (ةزبجمىا)
Les premiers refusent de croire qu’Allah a créé les actes de ses serviteurs. Et nient le destin. Ce principe sera adopté plus tard par les Mou’tazilat (تىشبعىا) qui lui donneront le nom de « justice ».
Les deuxièmes (parmis lesquels ont trouve le fondateur de la secte Al-Jahmiyya : Jahm bni safouwân), disent que le serviteur n’a aucune force et n’est pas maître de ses actes. Tous vient d’Allah.
1 Il a entendu et rapporté des hadiths d’auprés de ibn ‘abbass, ibn ‘omar. Il
était originaire de basora, puis il est parti à médine pour propager ses idées.
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Les Mourji-a (ةئجزملا)
Ils sont à l’opposé des Khawârijs.
Leurs idées aux débuts (Soft):
- les actes ne font pas partie de la fois
- les actes obligatoires lorsqu’ils sont délaissés, leur auteur mérite le châtiment.
Puis les idées ont évolué (hard) :
- la foi en Allah c’est seulement la croyance du cœur. Les actes d’obéissance ou de désobéissance n’ont pas d’effets sur la foi. La foi du pervers et semblable à la foi du Messager d’Allah.
Ces idées-ci sont celle des extrémistes mourji-a : ce sont celle de Ghîlân (ًولاغىا) mort en 105H puis de jahm bni safouan (ناىقص هب مهج) (le fondateur de la secte jahmiyya comme nous le verrons plus loin)
Les Mourji-a se sont divisé en plusieurs branches, chaque branche traitant l’autre d’égarée.
Troisième période : 101H à 177H
Dans cette période les sectes dont nous avons parlé ont continué à se développer.
Les chiites se sont divisés après l’année 121H en deux catégories :
Râfidha et Zaidiyya.
Liste des innovateurs qui seront à l’origine des grandes sectes tel que les Mou’tazilat, les jahmiyyat, les Soufies.
Al-Qadariyya
Chez les Qadariyya, Al-Ghîlân propage sa doctrine qui sera repris par les Mou’tazilats.
Al-Mourji-a
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1.Al-Ja’d bni dirham (مهرد هب ذعجلا), mort en 118H, ses innovations :
- Il est le premier à avoir dit que le Coran est crée.
- Il a renier le fait qu’Allah ai directement parlé à Moussa.
- Il a renié le fait qu’Allah ai pris Ibrahim comme ami.
- Il est le premier à avoir dit qu’Allah n’est pas réellement sur le trône.
- Il est le premier à avoir dit que « Istawa » avait le sens de
Istawla (s’emparer de, prendre possession de)
Ensuite Jahm bni safwân a repris ces innovations et les a prêchés. Ce qui fait qu’on les lui a attribué.
Al-Jahmiyya (ةٍمهجلا)
2.Jahm bni Safwân (ناىفص هب مهج) mort en 128H, élève de ja’d, et il était en relation avec mouqâtil bni soulaymân
(نبمٍيس هب وتبقم) dont nous parlerons plus tard. Il a aussi travaillé avec Al-Hârith bni sirîj (جٌزس هب ثربحىا) en lui écrivant. Ce dernier a tué le gouverneur de khourâssan et a constitué une armé pour combattre les musulmans au côté du commandant Turk mécréant. Jahm bni Safwân combattait à ses côtés. C’était un écrivain, philosophe, malin et il savait mener un débat. Ses innovations sont les suivantes :
- Il reniait les attribues d’Allah
- Il disait que le Coran était créé.
- Il disait qu’Allah se trouvait partout
- Le serviteur n’est pas maître de ces actes, c’est Alllah qui les régis.
- La croyance que le paradis et l’enfer sont éphémères
- La croyance que la science d’Allah a un commencement.
Qu’il n’a pas toujours été savant.
Les savants ont fini par utiliser le terme Jahmiyya avec deux signification, une particulière et l’autre générale :
La particulière : ils visent par le terme Jahmiyya tous ceux qui disent la même chose que Jahm bni safouwân ou qui épousent une grande partie de ses idées.
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La générale : ils visent par le terme Jahmiyya tous ceux qui rejettent les attribues d’Allah.
Al-Mou’tazilat (ةلشتعملا)
3.Wâssil bni ‘Attâ, mort en 131H. Il assistait aux assises de hassan al-Basrî (يزصبىا هسح) jusqu’au jour où un homme est entré en disant : « ô imâm il y a aujourd’hui un mouvement qui rend mécréant ceux qui font les grand péché, ce sont les Khawârij. Et un autre mouvement qui lui, considère que les actions ne font pas partie de la foi et donc les grands péchés n’entament pas le degré de la foi. Ce sont les mourji-a. Que disons nous, nous ? » hassanAl-Basri est resté silencieux le temps de réfléchir, et wâssil bni ‘attâ est intervenu dans ce laps de temps pour répondre : « Je dit, moi, que celui qui commet un grand péché n’est ni croyant, ni mécréant, mais plutôt dans un stade intermédiaire entre la croyance et la mécréance. ». Hassan Al-Basrî l’a renvoyé de son assise, et‘amr bni ‘abîd l’a ensuite rejoint. Ils se sont tout deux écarté ensuite des assemblés de Hassan et ont été rejoint par ceux qui pensaient comme eux. Il sont devenu ainsi les Mou’tazilat (ceux qui se sont écarté). Ses innovations sont :
- Celui qui commet les grands péchés est dans un stade intermédiaire entre la croyance et la mécréance
- Il a pris les idées de Ma’bad Al-Jouhanî au sujet du destin, à part que lui, dit que Allah connaît les actes de ses créatures à l’avance, et que les actes de mal se font contre sa volonté et il ne les a pas créé
- Il renie les attribues d’Allah
- Il dit que l’un des deux camps qui se sont affronté est pervers et il n’est pas permis de prendre l’un d’entre eux comme témoin. Il n’a pas précisait lequel des
Deux groupes et pervers.
Ceci constitue les innovations de base des mou’tazilat auxquels se sont ajouter par la suite d’autres innovations.
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4.‘Amr bni ‘abîd (ذٍبع هب وزمع), mort en 144H. C’était un chiite, il assisté aux assemblés de Hassan al-Basrî avec wâssil bni ‘Atta, puis il se sont fait renvoyer. Il est considéré après wâssil comme un poids lourd des mou’tazilat. Il prêchait ses idées. Il mentait pour sauver sa doctrine. Il a notamment rapporté de la part de Hassan al Basrî des paroles que celui-ci n’a en réalité jamais dit. Certaines personnes se sont fait avoir à cause de son ascétisme (Zouhd) et de ses adorations. Ses innovations sont les même que celle de wâssil.
Al-Karrâmiyya (ةٍمازكلا)
5.Mouqâtil bni Soulaymân, mort en 150H. Lorsque Jahm bni Safwân est arrivé avec son innovation consistant en la négation des attribues d’Allah, Mouqâtil, comme une réponse à jahm avec lequel il n’était pas en bon terme, a dit que Allah possédaient des attribuent qui ressemblent à celle de ses créatures. Ibn hibbân (نببح هبا) a dit qu’il prenait la science coranique d’auprès des juifs et des chrétiens. Abou Hanîfa (تفٍىح ىبأ) a dit : « il nous ai parvenu deux idées exécrables : jahm le négateur, et mouqâtil celui qui fait ressembler le créateur à sa créature ».
Soufisme (ةٍفىصلا)
6.‘abdel wâhid bni Zayd, (ذٌس هب ذحاىلا ذبع ) mort en 177H.Il a rencontré Hassan Al-Basri et a rapporté des hadiths de lui. Il exagérait dans ses adorations et dans la crainte d’Allah. Il faisait beaucoup d’exhortations. il est le précurseur du soufisme. Le terme « soufi » a jailli de ses élèves. Ils se sont organisé en bâtissant un centre à Bassora et ont mis sur pied un vocabulaire et des codes qui leur sont propre. Le Hâfidth Addhahabî (ًبهذىا ظفبحىا) à dit : « On lui reprochait sa croyance en l’Iktisâb qui est un fondement des Qadariyya. Ils croient que le paradis ne peut être obtenu que par l’effort dans les adorations et non par la miséricorde divine. ‘Abdel
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Wâhid ne disait jamais : ‘Allah égare les serviteurs’, à cause de cette croyance. Et ceci est une innovation. »[Siyar A’lâm annoubala tome 7 page 180]. Le Hâfidth Addhahabî ( ظفبحىا ًبهذىا) a dit aussi dans son livre(Al-Mîzân tome 2 page 682) : « ‘abdel Wâhid bni zaydAl-Basrî, le cheikh des Soufî et leur prédicateur. ». Le terme « Soufî » vient du mot « Souf » qui veut dire « laine », car ces gens là se distinguaient par le port de la laine. Les compagnons de
‘abdel wâhid se réunissaient dans leur centre et innovaient des paroles. Parmi ses compagnons on trouve riyâh bni ‘amr Al-Qayci (ًسٍقىا وزمع هب حبٌر) mort en 177H : il disait que pour atteindre le niveau des véridiques il fallait délaisser sa femme comme on jette une ordure et il fallait se vautrer dans les déché des chiens. Il fut le premier Soufi à être rendu mécréant par les savants de l’islam. C’est ainsi, de fil en aiguille que les confréries soufi se sont formées. En partant de l’exagération dans la peur d’Allah et dans les adorations.
Quatrième période (178H-300H)
Dans cette période les innovations se sont développées et certains innovateurs sont devenus puissants. Les innovations furent enseignées dans des écoles.
Cette période se distingue des autres par la traduction en arabe D’ouvrages grecques, indiens, perce et romains. Notamment dans la philosophie. Les gens ont commencé à se passionner pour la philosophie et la logique et ont délaissé la révélation. Ils ne voyaient plus qu’à travers les règles de la logique déductive.
Les Soufis ont adopté la philosophie indienne1
Les Mou’tazilats ont adopté la philosophie grecque.
Les chiites et les Bâtiniyya ont pris leur philosophie (l’infaillibilité etc…) de la philosophie perce.
1 On remarquera d’ailleurs la similitude entre boudha qui voulait se détacher de se monde pour atteindre l’illumination et la pensée soufi qui prêche le détachement de se monde et l’effort dans les adoration afin d’atteindre le stade du ‘Ârif (le connaissant) capable selon eux de recevoir sa science directement d’Allah et voir l’invisible.
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Les fondement constituant l’ensembles des innovations ont été
identifié en premier lieu par youssouf ibn asbâtt1 (طببسأ هب فسىٌ) puis
‘abdoullah ibn Moubârak.(كرببمىا هب الله ذبع) Tout deux sont deux grands savants de l’Islam. Ils ont dit : « Les sources de l’innovation
sont au nombre de quatres : Les Râfidha, les Khawârijjs, les Qadariyya, et les Mourji-a. ». Ibn moubârak fut interrogé au sujet des Jahmiyya. Il répondi : « Ils ne font pas parti de la communauté de Mouhammad ! ».
Les Chiites :
Dans cette période ont vécu six des douze imâms chiites :
1.Mousa Al-Kâdhim (مظبنىا ىسىم) mort en 183H
2.‘Ali Ridâ (بضزىا ًيع) mort en 203H
3.mouhammad al-jawâd (داىجىا ذمحم) mort en 219H
4.‘Ali al-Hâdî (يدبهىا ًيع) mort en 254H
5.Al-Hassan Al-‘Askarî (يزنسعىا هسحىا) mort en 270H
6.Mouhammad al mountadhar (زظتىمىا ذمحم) fils du précédent imâm. Les chiites imâmites croient qu’il est encore vivant et qu’il régie en ce moment les affaire du monde. Ils disent qu’il apparaîtra vers la fin du monde. Ils le surnomment « le mahdî attendu ».
Le premier chiite à avoir écrit des ouvrages faisant l’apologie de cette croyance est ismâ’îl bni maytam tammâr (ربمتىا متٍم هب وٍعبمسا هب ًيع) mort en 179H
Le Soufisme :
Le Soufisme a commencé par l’exagération dans l’adoration et dans le détachement au monde (Zouhd). Puis de file en aiguille il est devenue un mouvement organisé. Les soufis se sont ensuite intéressés à la philosophie. Ils ont divisé la religion en deux : la législation et la réalité.
Dans cette période le Soufisme s’est divisé en deux branches
1 Son père était Qadarî tandis que ces frères étaient Râfidat. Lui fut sauvé de l’innovation grâce à Soufiyân Al thawrî.
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1.les Soufis qui font beaucoup d’adorations et pratique le détachement (zouhd). Ce sont ceux qui pratique beaucoup d’adoration et son tombé dans l’innovation car il pratiquait des choses qui ne se trouvait pas dans les textes.
2.Le Soufisme philosophique. Ce sont ceux qui en apparence montre du détachement (zouhd) et de la dévotion dans l’adoration, tandis qu’en interne leur croyance n’est que
mécréance : certains croient en la Théophanie (Allah aurait une forme sensible)1, la croyance au Kashf, et parmi leurs déviance on trouve le fait qu’ils autorisent par exemple qu’ils autorisent que l’on regarde les belles femmes sous prétexte de contempler la puissance créatrice d’Allah etc…
Parmi les partisans du Soufisme philosophique on trouve :
Al-Houssein bni mansour Al Hallâj (جلاحلا رىصىم هب هٍسحلا) mort en 311H
Son grand père était un Mage (majouss) Perce.
Il faisait paraître le détachement du monde (zouhd) et la dévotion au point qu’une poigné de gens de son époque se laissèrent dupé.
Il pensait qu’Allah s’incarné en un être vivant (Théophanie). Parmi ses paroles il y a :
Gloire à celui qui a dévoilé son « Sanoute » Et qui longtemps a caché son « Lâhoute »
Puis a commencé à apparaître au milieu de ses créatures sous la forme de celui qui mange et boit.
Jusqu’à ce que ses créatures le contemplent en un clin d’oil.
Il voyagea en Inde où il appris la Sorcellerie et commença à tromper les gens : ils leur faisait voir des phénomène
1 Voir « le livre des Haltes » de l’émir abdel Kader au edition Alif. En particulier la page 18 ligne 24-25. et la dernière ligne de la page 27 qui continue en page 28. (le livre est en langue française)
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surnaturelle. Il se mit à écrire en prétendant faire aussi bien que le Coran. Beaucoup de gens ignorants se sont laissé trompé par sa piété apparente et l’ont suivis puis défendu. Plusieurs savants, ainsi que des Soufis l’on qualifié de Mécréants et ont autorisé la peine capital à son encontre à l’époque du Khalif Abassite « Al Mouqtadir » (رذتقمىا) ( mort en 320H) après avoir clairement lu dans les écrits deAl-Hallâj que celui-ci se prenait pour Allah.
Les Mou’tazilats :
Dans cette période les Mou’tazilat furent très actifs, leurs ouvrages se propagèrent rapidement et le nombre de leurs adeptes grossis.
Parmi les causes de cela il y a la traduction en arabe des ouvrages philosophiques romains et perces lorsque dans la période Abassite le Khalif Mamoun ( نىمأم 198H-218H) sollicita ces ouvrages. Ils furent donc traduits en Arabes et les gens les étudièrent. Il en résultat un grand mal, car les gens de l’innovation donnèrent la prédominance à ces ouvrages – qui contiennent la réflexion des hommes – plutôt qu’à la révélation. Seul les savants de la Sounnah se mirent à défendre la vérité. Ainsi, les troubles apparurent pendant le khlifa de Mamoun, puis se poursuivirent dans le khalifa de Mou’tassim (مضتعم), puis dans le khalifa de Al-Wâthiq (قثاىىا), puis lorsque vint le khalifa deAl-Moutawakkil (ومىتمىا mort en 247H) Allah secouru les gens de la Sounnah et leur donna la victoire sur leurs ennemies.
Cette période peut être surnommé « la période des Mou’tazilat » tant leur influence toucha toutes les couches de la population. Même les khalifs se sont appuyé sur eux pour renforcer leur pouvoir. Les
Mou’tazilats se sont divisé en plusieurs sectes dont certaines ont forgé des fondements qui les faisait sortir de l’Islam. Mais toutes avaient en communs Cinq fondements :
1.La justice. Ils veulent signifier par ce mot, la négation de la prédestiner. Que Allah n’a pas créé le mal et ne la pas
prédestiné. Et que Allah n’a pas créé les actes de ses serviteurs. Ils pensent que Allah n’a pas pu créer le mal car si il crée le mal puis châtie ses serviteur à cause de ce mal qu’il a créée, alors il serait injuste. Or Allah n’est pas injuste.
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2.L’unicité. Pour eux l’unicité consiste à nier les attributs d’Allah afin – d’après eux – de ne pas le comparer à ses créatures. Ils disent donc : il n’est pas vivant, il n’est pas en haut, ni en bas, ni à droite, ni à gauche, ni à l’intérieur de l’univers, ni à l’extérieur. C’est leur fondement principal. Ils se sont appuyés dessus pour affirmer que le Coran est créée et que Allah ne pourra pas être contemplé au paradis.
3.La promesse et la menace : ils visent par ces mots la rétribution automatique et inexorable de celui qui obéi, et l’obligation pour le transgresseur d’être châtié. Ils prétendent qu’Allah est obligé de châtier le transgresseur, il ne lui est pas permis de le gracier ou de retarder son châtiment. Et ils prétendent qu’Allah n’a pas le droit de gracier une personne qui a commis un grand péché et qui ne s’est pas repenti.
4.La station intermédiaire : cette notion et directement lié à la précédente. Ils disent que celui qui a commis un grand péché n’est ni mécréant, ni croyant, mais dans un stade intermédiaire entre la fois et la mécréance. Si la personne meurt en faisant un grand péché, alors elle va au feu pour l’éternité.
5.l’exhortation au bien et l’interdiction du mal : ils visent par ces mot la rébellion contre le gouverneur (le chef d’état…) pervers, injuste et l’incitation des gens à suivre leur doctrine, en utilisant l’argumentation ou bien la force, comme cela s’est produit lors des troubles apparu sur le sujet
« Le Coran est il créé ?». C’est l’un de leur sujet principal sur lequel ils ont bâti leurs innovations philosophiques.
La Raison : Tous ce que la raison accepte, ils l’acceptent. Et tous ce que la raison rejette ils le rejettent. C’est pour cela qu’ils l’on pris pour pilier et que la législation n’est rien d’autre pour eux qu’un témoin. Tous les textes de la législation qui contredisent la raison sont interprétés jusqu’à ce qu’ils soient conformes à la raison. Ceci car ils ont une confiance totale en la raison. Leur règle fondamental est la suivante : « si les arguments rationnels contredisent les arguments scripturaire (les textes)…ou bien on les concilie, or ceci est impossible car ça revient à concilier deux choses contradictoire,
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ou bien on les rejette tout deux, ou bien on fait prévaloir les textes, or ceci est inconcevable puisque la raison est le support des textes : si nous donnons la priorité aux textes, on a alors diffamé la raison qui est le support des textes. Diffamé le support d’une chose revient à diffamé la chose elle-même. Donc donner la prééminence aux textes revient à diffamer les textes et la raison. Il convient donc de donner la priorité à la raison, puis pour ce qui est du texte : ou bien on l’interprète, ou bien on le rejette… ».
La philosophie : Lorsque les livres de philosophie (en particulier ceux des grecques) furent traduit, les Mou’taziilats furent influencé par ces ouvrages. Ils commencèrent à utiliser les méthodes d’argumentation des philosophes, la logique, les syllogismes. Ils ont fini par qualifié le message des prophètes de « présomption » ne présentant pas de certitude en sois, tandis que le raisonnement rationnel, lui, permet d’aboutir à des résultat sûr. C’est pour cela qu’ils se sont mis à interpréter les textes :
Ils pensent que les prophètes, en révélant les textes, visaient la vérité,
Or la vérité c’est ce que – d’après eux – notre raison produit. Donc ils se sont lancés dans l’interprétation des textes afin queceux-ci soient conformes à leur penser. Ces interprétations sont en réalité des déformations de la législation.
Les raisons qui ont permis au Mou’tazilat de se répandre :
1.Leur influence auprès des gouverneurs Abyssites : Ils ont réussis à convaincre les gouverneurs et à prendre les fonctions clé de l’empire qui leurs ont permis de propager leurs idées auprès des gens. ‘Amr bni ‘abîd, le deuxième fondateur de la doctrine Mou’tazilite après Wâssil bni ‘Attâ,
faisait partie des proches du Khalif Abou Ja’farAl-Mansour (mort en 158H, il a régné 25 ans). Ahmad bni abî dou-âd 1 fut
1 C’était un jahmî, il commandait les Mou’tazilat. C’était l’énemie de
Ahmad bni Hanbal. Il propageait la croyance au « Coran créé ». Il était doux, généreux et poli, mais tout cela fut éclipsé par ses innovations et sa volonté de tuer l’Imam Ahmad. Il mourut malheureux à l’époque du
Khalifat de Al-Moutawakil, sa fortune disparut, ainsi que son Hora, en 240H
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juge pendant les trois khalifats successifs, celui de Al- Mou’tassim, de Al-Wâthiq, et de Al-Moutawakkil. Il fut viré de la fonction de juge à l’époque de Al-Moutawakkil.Et Bachar Al-Mourîssî était le professeur de Al-Mamounet eut beaucoup d’influence sur lui.
Les Mou’tazilat faisait des débats avec les gens de la Sounnah devant les gouverneurs.
2.Leur potentiel rhétorique et leur éloquence : il étaient fort dans la polémique et dans la rhétorique. Ils accompagnaient leurs idées avec les proverbes arabes, des poèmes ce qui donna une impulsion supplémentaire à la propagation de leur
doctrine auprès des gens. Il ont trompé les gens grâce à l’éloquence : le prophète sallallahou ‘alayhi wa sallam a dit « il y a dans l’éloquence de la magie (ou sorcellerie) » (Al boukharie). Ils avaient cette éloquence car il ont étudié à la fois les sciences de la langue et du débat qui sont un vêtement neuf avec lequel il ont pu illusionné les gens.
Des hommes dont les paroles influencèrent l’émergence de nouvelles innovations :
Ibn Koullâb (ةلام هٌا) :
Il fut l’un des Orateur de l’époque du Khalifa de Mamoun. Il avait rédigé des ouvrages pour réfuter les Jahmiyya et les Mou’tazilats. Dâwoud Adhâhirî (يزهبظىا دواد) et Al-HârithAl-Mouhâcibî
)ًبسبحمىا ثربحىا( étudièrent chez lui. Il fit beaucoup de débat avec les
Mou’tazilats aux sujet de la reconnaissance des attribues d’Allah. Il mourut en 240H. Il était proche des gens de la Sounnah et du hadith au sujet des attributs d’Allah, mais il tomba dans certaines innovations. Il fut suivi par Abou l-Hassan Al-Ach’arî
)يزعشلأا هسحىا ىبأ( lorsque celui-ci quitta les mou’tazilats. Parmi les innovations avec lesquels ibn Koullâb et ses compagnons se distinguait des gens de la Sounnah, on trouve :
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1.ils refusent d’attribuer à Allah les attribues d’action comme la parole et de les lier à sa volonté car ils croient que ces attribues d’Allah n’ont pas de commencement dans leur execution.
2.ils pensent qu’Allah continue de prononcer le Coran, il n’a jamais cessé de parler par le biais du Coran. Tandis que les gens de la Sounnah disent qu’il a prononcé les paroles du Coran seulement au moment où il l’a communiqué à jibrîl
‘alayhi salam.
[…]
Abou l-Hassan Al-Ach’arî (يزعشلأا هسحىا ىبأ) :
Il fut dans un premier temps chez les mou’tazilat car il étudia chez sont beau père Abou ‘Ali l-Jabbâ-î (ًئببجىا ًيع ىبأ) qui était le chef des
Mou’tazilats à cette époque, puis ensuite il se détacha d’eux et rejoignit les idées de ibn Koullâb. Il se mit alors à réfuter les
Mou’tazilats. Puis ensuite il rejoignit à la fin de sa vie, la position des gens de la Sounnah et du hadith dans la croyance. Il rédigea son livre « توبٌذىا هىصأ هع توببلإا» dans lequel il dit : « ce par quoi nous pratiquons notre religions et que nous exprimons est : nous nous cramponnons au livre de notre seigneur, à la Sounnah de notre
prophète et nous nous accrochons aux paroles rapporté des compagnons, des suivants, et des grand savants du hadith…Nous disons ce que dit Ahmad bni Hanbal et nous rejetons ce qui s’opposent à sa parole… ».
Ceux qu’on appelle les ach’arî sont ceux qui sont resté sur la deuxième phase (avec différent courant). Ceux sont ceux qui ont suivi abou l-hassan al- Ach’arî alors qu’il suivait ibn Koullâb.
Traduction : Par le frère visio (Qu’Allah le récompense) – http://www.islamverite.fr
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